Quelle case pour location meublée non professionnelle ? guide complet ici !

La location meublée non professionnelle (LMNP) représente une opportunité attrayante pour générer des revenus complémentaires . Nombreux sont les propriétaires qui choisissent ce statut fiscal dans l’espoir de bénéficier d’une fiscalité avantageuse sur les revenus tirés de la location. Néanmoins, la perspective de remplir la déclaration fiscale peut souvent sembler complexe, en particulier au moment crucial de déterminer avec exactitude les cases à cocher sur le formulaire approprié. Comprendre « quelle case pour location meublée non professionnelle » est primordial pour éviter des erreurs.

Effectuer une déclaration correcte de vos revenus LMNP est fondamental, non seulement pour se conformer à la législation en vigueur, mais aussi pour optimiser votre situation financière. Des erreurs potentielles dans la déclaration peuvent entraîner des redressements fiscaux , l’application de pénalités financières , ou même la perte de certains avantages auxquels vous auriez légitimement droit. Ce guide a été spécialement conçu pour vous accompagner à travers les différentes étapes de la déclaration LMNP , en simplifiant au maximum les options fiscales complexes et en mettant en évidence de manière claire les cases spécifiques à remplir pour une déclaration précise, exhaustive et sans stress inutile. La déclaration de la location meublée non professionnelle est accessible, à condition d’avoir les bonnes informations. La question « quelle case pour location meublée non professionnelle » est abordée en détail ci-dessous.

Comprendre les bases de la déclaration LMNP

Avant de vous engager dans le processus de remplissage du formulaire, il est impératif de maîtriser les bases de la déclaration LMNP . Cela englobe l’identification précise du formulaire adéquat, la distinction essentielle entre les différents régimes fiscaux mis à votre disposition, ainsi que la méthode à suivre pour sélectionner celui qui s’harmonise le mieux avec votre situation spécifique. Une compréhension approfondie de ces fondamentaux vous permettra d’aborder la déclaration avec une sérénité accrue et d’éviter les erreurs courantes qui pourraient compromettre la validité de votre dossier. La fiscalité LMNP peut être optimisée si on connait les bases de la déclaration.

Identification du formulaire : cerfa 2042-C-PRO

La déclaration de vos revenus issus de la location meublée non professionnelle s’effectue au moyen du formulaire Cerfa 2042-C-PRO . Ce document administratif constitue un complément indispensable à votre déclaration de revenus principale, référencée sous le numéro Cerfa 2042 . Il sert de support pour la déclaration des revenus générés par des activités non salariées, parmi lesquelles figure en bonne place la location meublée non professionnelle . Il est donc impératif de le compléter avec une attention particulière pour garantir la conformité de votre déclaration de revenus LMNP.

Vous avez la possibilité de télécharger le formulaire Cerfa 2042-C-PRO directement depuis le site officiel des impôts, accessible à l’adresse impots.gouv.fr. Il est disponible au format PDF , ce qui vous permet de le remplir de manière numérique ou de l’imprimer pour une saisie manuelle. Veillez à toujours privilégier la version la plus récente du formulaire, afin de vous assurer de sa conformité avec les dernières réglementations fiscales en vigueur. Généralement, l’administration fiscale met à disposition les formulaires requis au début du printemps. La déclaration LMNP est une étape cruciale pour la gestion de vos revenus immobiliers.

Distinction entre régime Micro-BIC et régime réel simplifié

En tant que loueur en meublé non professionnel, vous bénéficiez d’un choix crucial concernant la méthode de déclaration de vos revenus . Deux options principales s’offrent à vous : le régime Micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) et le régime Réel Simplifié . Le choix entre ces deux régimes fiscaux est un facteur déterminant dans le calcul de votre impôt et peut avoir un impact significatif sur votre situation financière globale. Il est donc essentiel d’analyser en détail les caractéristiques de chaque régime avant de prendre une décision éclairée. Pour la LMNP, il est crucial de bien choisir son régime fiscal.

Régime Micro-BIC (forfaitaire)

Le régime Micro-BIC est souvent perçu comme une solution simplifiée, particulièrement adaptée aux propriétaires percevant des revenus locatifs de faible importance. Il est accessible aux propriétaires dont les recettes annuelles brutes (comprenant les loyers et les charges refacturées ) ne dépassent pas un certain seuil. Pour l’année fiscale 2024 , ce seuil est établi à 77 700 euros pour les locations meublées classiques et à 188 700 euros pour les meublés de tourisme classés ainsi que pour les chambres d’hôtes . Il est important de vérifier les seuils chaque année, car ils peuvent être modifiés.

Dans le cadre de ce régime, vous n’êtes pas tenu de déduire vos charges réelles . L’administration fiscale applique un abattement forfaitaire pour frais , qui s’élève à 50% de vos recettes brutes pour les locations meublées classiques , et à 71% pour les meublés de tourisme classés ainsi que pour les chambres d’hôtes . Cet abattement est conçu pour couvrir l’ensemble de vos charges , qu’il s’agisse des travaux de rénovation , des frais d’entretien , des intérêts d’emprunt , etc. Le montant restant, après application de l’abattement, est soumis à l’ impôt sur le revenu ainsi qu’aux prélèvements sociaux . Les seuils du Micro-BIC doivent être vérifiés chaque année.

Le principal atout du régime Micro-BIC réside dans sa simplicité administrative. Il est facile à appréhender et à gérer, ce qui le rend particulièrement attractif pour les propriétaires qui débutent dans le domaine de la location meublée ou qui perçoivent des revenus locatifs relativement modestes. Cependant, il peut s’avérer désavantageux si vos charges réelles excèdent l’ abattement forfaitaire , car vous ne pourrez pas les déduire dans leur intégralité. Le choix du régime Micro-BIC est idéal pour ceux qui recherchent la simplicité.

Régime réel simplifié

Le régime Réel Simplifié se présente comme un système fiscal plus complexe en apparence, mais qui peut se révéler particulièrement avantageux si vous avez des charges importantes à déduire. Il est accessible aux propriétaires dont les recettes annuelles brutes dépassent les seuils du régime Micro-BIC , sans toutefois excéder un plafond défini par l’administration fiscale. Il est donc important de vérifier ces seuils. Un expert-comptable peut vous aider à choisir le régime le plus adapté.

À la différence du régime Micro-BIC , le régime Réel Simplifié vous offre la possibilité de déduire vos charges réelles de vos recettes locatives . Cela englobe une variété de dépenses, telles que les intérêts d’emprunt , les travaux de rénovation et d’entretien, les primes d’ assurance , les honoraires de gestion , la taxe foncière , la cotisation foncière des entreprises (CFE) , ainsi que l’ amortissement de votre bien immobilier et de votre mobilier. La déduction de ces charges peut avoir un impact significatif sur la réduction de votre bénéfice imposable .

Opter pour le régime Réel Simplifié implique une comptabilité plus rigoureuse et la tenue précise de registres détaillant vos recettes et vos dépenses . Il peut être judicieux de solliciter l’assistance d’un expert-comptable pour vous accompagner dans cette tâche. Bien qu’il soit plus complexe, ce régime peut vous permettre d’optimiser votre situation fiscale, notamment grâce à l’ amortissement , à condition que vous ayez des charges significatives à déduire. Le régime Réel Simplifié est à privilégier si vous avez des charges importantes.

Pour faciliter votre compréhension des différences entre ces deux régimes, voici un tableau comparatif concis :

Caractéristique Régime Micro-BIC Régime Réel Simplifié
Seuil de chiffre d’affaires (2024) 77 700 € (location classique) / 188 700 € (meublés tourisme classés et chambres d’hôtes) Supérieur aux seuils Micro-BIC
Abattement forfaitaire 50% (location classique) / 71% (meublés tourisme classés et chambres d’hôtes) Pas d’abattement, déduction des charges réelles
Simplicité administrative Simple Plus complexe
Déduction des charges Non (abattement forfaitaire) Oui (charges réelles)

Choisir le bon régime fiscal : un simulateur pour vous aider ?

Sélectionner le régime fiscal le plus adapté à votre situation particulière est une étape cruciale qui requiert une attention particulière. Cette décision dépend de divers facteurs, notamment le montant de vos recettes locatives , le volume de vos charges déductibles , ainsi que votre situation fiscale globale. Il est important de noter qu’il n’existe pas de solution universelle, et le régime le plus avantageux peut varier d’une année à l’autre en fonction de l’évolution de votre situation financière. Le choix du régime fiscal est une étape déterminante.

Pour vous accompagner dans cette prise de décision, vous avez la possibilité de recourir à des simulateurs en ligne . De nombreux sites internet proposent des outils de simulation gratuits qui vous permettent d’estimer votre charge fiscale dans le cadre des deux régimes fiscaux, en fonction de vos revenus et de vos charges . Certains de ces simulateurs sont mis à disposition par l’administration fiscale elle-même, tandis que d’autres sont proposés par des acteurs privés. Il est recommandé de comparer les résultats obtenus à partir de différents simulateurs afin d’obtenir une vision plus précise et complète de votre situation financière.

Il est crucial de bien comprendre les hypothèses sous-jacentes à ces simulateurs et de les ajuster en fonction de votre situation personnelle. Par exemple, certains simulateurs pourraient ne pas prendre en compte l’intégralité des charges déductibles ou utiliser des taux d’ amortissement différents. N’hésitez pas à solliciter l’avis d’un expert-comptable pour obtenir des conseils personnalisés et vous assurer de faire le meilleur choix pour votre situation spécifique. L’aide d’un expert-comptable est toujours un atout.

Le guide pratique : case par case !

Maintenant que vous possédez une solide compréhension des fondamentaux de la déclaration LMNP , il est temps de passer en revue les cases spécifiques à remplir sur le formulaire Cerfa 2042-C-PRO . Nous allons distinguer les particularités propres au régime Micro-BIC et au régime Réel Simplifié . Cette section vous guidera pas à pas, vous assurant ainsi de ne rien omettre et de déclarer vos revenus de manière précise et conforme à la réglementation en vigueur. Ce guide vous aidera à remplir correctement votre déclaration.

Identification du contribuable et des biens loués

La première étape consiste à identifier clairement le contribuable qui déclare les revenus LMNP ainsi que les biens concernés par la location. Cette section est relativement simple, mais il est essentiel de la compléter avec une grande précision afin d’éviter toute confusion ou erreur potentielle. Veillez à renseigner avec soin vos informations personnelles ainsi que les détails relatifs aux biens que vous mettez en location.

Vous devrez fournir des informations telles que votre nom, prénom, adresse et numéro fiscal. De plus, vous devrez indiquer l’adresse précise du bien loué, sa nature (appartement, maison, studio, etc.) et, le cas échéant, sa superficie. Si vous mettez en location plusieurs biens, il sera nécessaire de remplir une déclaration Cerfa 2042-C-PRO distincte pour chaque bien, afin de garantir une traçabilité et une clarté optimales de votre déclaration. La précision est de mise lors de l’identification.

Déclaration des revenus au régime Micro-BIC

Si vous avez opté pour le régime Micro-BIC , la procédure de déclaration de vos revenus se révèle relativement simple. Vous n’avez qu’une seule case à remplir pour déclarer l’ensemble de vos recettes locatives brutes . Cette case revêt une importance cruciale, car elle sert de base au calcul de votre impôt. Il est donc impératif de ne pas commettre d’erreur et de déclarer le montant exact de vos recettes . Déclarer ses revenus au régime Micro-BIC est simple.

Cas crucial : case 5ND (revenus des locations meublées non professionnelles)

La case 5ND représente l’endroit spécifique où vous devez déclarer vos revenus provenant de la location meublée non professionnelle si vous êtes soumis au régime Micro-BIC . Indiquez ici le montant TOTAL de vos recettes brutes locatives perçues au cours de l’année civile. Cela englobe l’ensemble des loyers que vous avez encaissés de vos locataires, ainsi que les charges que vous leur avez refacturées (par exemple, les provisions pour charges de copropriété ). C’est la case cruciale du régime Micro-BIC.

Il est impératif de ne pas confondre les recettes brutes avec le bénéfice net . Les recettes brutes correspondent au montant total des loyers et des charges refacturées , avant toute déduction de l’ abattement forfaitaire . Le bénéfice net , quant à lui, représente le montant sur lequel vous serez réellement imposé après l’application de cet abattement. Prenons un exemple concret : si vous avez perçu 10 000 euros de loyers au cours de l’année 2024, vous devez indiquer ce montant précis dans la case 5ND . L’administration fiscale appliquera ensuite automatiquement l’ abattement de 50% (soit 5 000 euros ), et vous serez imposé sur les 5 000 euros restants. La case 5ND est la plus importante.

Déclaration des revenus au régime réel simplifié

Si vous avez opté pour le régime Réel Simplifié , la procédure de déclaration de vos revenus se révèle plus complexe que celle du régime Micro-BIC . Vous devrez remplir plusieurs sections distinctes du formulaire Cerfa 2042-C-PRO , notamment la section dédiée à l’identification de votre entreprise, celle relative à la déclaration de votre chiffre d’affaires , et enfin, la section consacrée à la déclaration de vos charges déductibles . La rigueur est de mise pour le régime Réel Simplifié.

A. identification de l’entreprise (numéro SIRET…)

Vous devrez indiquer votre numéro SIRET (Système d’Identification du Répertoire des Etablissements), qui constitue un identifiant unique attribué à chaque entreprise ou établissement en France. Vous devrez également fournir votre adresse complète ainsi que votre code NAF (Nomenclature d’Activités Française), qui correspond à votre activité principale, en l’occurrence la location meublée non professionnelle .

B. déclaration du chiffre d’affaires

Vous devrez déclarer votre chiffre d’affaires , qui correspond au montant total de vos recettes locatives brutes perçues au cours de l’année. Cette case est similaire à la case 5ND du régime Micro-BIC , mais elle se situe dans une section distincte du formulaire, dédiée spécifiquement à la déclaration des revenus sous le régime Réel Simplifié .

C. déclaration des charges déductibles

La section relative à la déclaration des charges déductibles constitue la partie la plus complexe du formulaire Cerfa 2042-C-PRO pour les contribuables relevant du régime Réel Simplifié . Vous devrez y détailler l’ensemble des charges que vous avez supportées au cours de l’année civile et qui sont admissibles à la déduction de vos recettes locatives . Il est donc essentiel de bien maîtriser les règles de déductibilité des charges afin d’éviter toute erreur ou omission qui pourrait compromettre la validité de votre déclaration. La déduction des charges est une étape délicate.

  • Achats (case…) : Cette case est dédiée aux achats de petits équipements et de fournitures que vous avez réalisés spécifiquement pour votre activité de location meublée . Vous pouvez y inclure, par exemple, l’acquisition de vaisselle, de linge de maison, d’ampoules, et autres articles similaires.
  • Frais d’entretien et de réparation (case…) : Cette case est réservée aux frais que vous avez engagés pour assurer l’ entretien et la réparation de votre bien immobilier . Il peut s’agir, entre autres, des interventions de plomberie, d’électricité, de peinture, et autres travaux de maintenance.
  • Impôts et taxes (case…) : Cette case concerne les différents impôts et taxes que vous avez acquittés au titre de votre activité de location meublée . Vous pouvez y inclure la taxe foncière , la cotisation foncière des entreprises (CFE) , et autres prélèvements fiscaux similaires.
  • Intérêts d’emprunt (case…) : Cette case est destinée à la déclaration des intérêts d’emprunt que vous avez versés si vous avez contracté un prêt pour financer l’acquisition de votre bien immobilier .
  • Amortissement (case…) : L’ amortissement représente une notion comptable complexe qui permet de déduire la valeur de votre bien immobilier et de votre mobilier sur une période pluriannuelle.

L’ amortissement est une section cruciale du régime Réel Simplifié , car il peut vous permettre de réduire considérablement votre bénéfice imposable . Il s’agit de la constatation comptable de la perte de valeur d’un bien avec le temps. Il est donc impératif de comprendre son fonctionnement et de le calculer correctement pour optimiser votre fiscalité. L’amortissement est une notion comptable importante.

Concrètement, l’ amortissement permet de déduire chaque année une portion de la valeur de votre bien immobilier et de votre mobilier de vos recettes locatives . La durée d’amortissement dépend de la nature du bien (par exemple, 25 à 40 ans pour un bien immobilier ) et de son état (par exemple, 5 à 10 ans pour du mobilier). Le montant de l’amortissement annuel est calculé en divisant la valeur du bien par sa durée d’amortissement. Par exemple, si vous avez acquis un appartement pour 200 000 euros et que vous l’amortissez sur 30 ans , vous pourrez déduire chaque année 6 667 euros (200 000 / 30) de vos recettes locatives . L’amortissement permet de réduire l’impôt.

Il est important de distinguer l’ amortissement du bien immobilier et l’ amortissement du mobilier. L’ amortissement du bien immobilier concerne la structure du bâtiment (murs, toiture, etc.), tandis que l’ amortissement du mobilier concerne les éléments d’ameublement (lit, canapé, table, etc.). Les durées d’amortissement sont différentes pour chaque type de bien, et il convient de les respecter scrupuleusement.

L’ amortissement peut générer un déficit foncier si le montant de l’amortissement annuel excède vos recettes locatives . Ce déficit peut être reporté sur les années suivantes et vous permettre de réduire votre impôt sur le revenu . L’amortissement peut générer un déficit reportable.

En reprenant l’exemple précédent, si vous avez 10 000 euros de recettes locatives et 6 667 euros d’amortissement, votre bénéfice imposable sera de 3 333 euros . Sans l’amortissement de votre bien, votre bénéfice imposable aurait été de 10 000 euros . L’ amortissement vous a donc permis de diminuer votre charge fiscale. Un bon calcul de l’amortissement est essentiel.

Voici une liste récapitulative des charges à déclarer :

  • Autres charges (case…) : Cette case est destinée à l’ensemble des autres charges que vous avez supportées et qui ne sont pas spécifiquement incluses dans les catégories précédentes. Vous pouvez y inclure, par exemple, les primes d’ assurance , les honoraires comptables , les frais de publicité , et autres dépenses similaires.

D. déclaration des déficits (si applicable)

Si le montant de vos charges déductibles est supérieur à celui de vos recettes locatives , vous constaterez un déficit foncier . Ce déficit peut être reporté sur les années suivantes et vous permettre de réduire votre impôt sur le revenu . Vous devrez indiquer le montant précis de ce déficit dans les cases prévues à cet effet sur le formulaire Cerfa 2042-C-PRO . Le déficit foncier peut être reporté sur les années suivantes.

Les règles régissant le report des déficits sont complexes et nécessitent une attention particulière. En général, le déficit foncier peut être reporté pendant une période maximale de 10 ans sur les revenus fonciers des années ultérieures. Il existe des règles spécifiques qui encadrent le report des déficits provenant de certaines activités, telles que la location meublée non professionnelle . Il est donc recommandé de se renseigner auprès d’un expert-comptable ou de l’administration fiscale pour connaître les règles applicables à votre situation particulière.

Focus sur les erreurs fréquentes et comment les éviter

La déclaration des revenus LMNP peut s’avérer complexe, et il est relativement aisé de commettre des erreurs. Certaines erreurs sont plus fréquentes que d’autres, et il est important de les identifier afin de les éviter. Voici quelques-unes des erreurs les plus courantes et des conseils pratiques pour les éviter :

  • Ne pas déclarer ses revenus (omission) : Il s’agit de l’erreur la plus grave, car elle peut entraîner des redressements fiscaux et des pénalités financières importantes.
  • Se tromper de régime fiscal : Opter pour un régime fiscal inadapté à votre situation peut entraîner une imposition excessive ou la perte d’avantages fiscaux significatifs.
  • Oublier des charges déductibles : Ne pas déclarer certaines charges déductibles peut entraîner une augmentation de votre charge fiscale.
  • Mal calculer l’ amortissement : Un calcul erroné de l’ amortissement peut conduire à une imposition excessive ou à un redressement fiscal .
  • Confondre recettes brutes et bénéfice net : Déclarer le bénéfice net au lieu des recettes brutes (ou inversement) peut entraîner une taxation incorrecte de vos revenus .

Afin de vous aider à éviter ces erreurs potentielles, voici une checklist téléchargeable qui reprend les principaux points à vérifier avant de soumettre votre déclaration :

Insérer ici un lien vers une checklist téléchargeable

Optimisation fiscale et conseils supplémentaires

La déclaration des revenus LMNP ne se limite pas à remplir les cases d’un formulaire. Il est également essentiel de connaître les règles fiscales en vigueur et les options qui s’offrent à vous pour optimiser votre situation fiscale et réduire votre impôt sur le revenu . Voici quelques conseils supplémentaires pour vous aider à optimiser votre fiscalité dans le cadre de la LMNP .

L’importance de la documentation et des justificatifs

Il est impératif de conserver l’ensemble des factures et des justificatifs relatifs aux charges que vous avez supportées au cours de l’année. Ces documents vous seront indispensables en cas de contrôle fiscal. Conservez précieusement les factures d’achats, les factures de travaux, les relevés de taxe foncière , les quittances d’ assurance , etc. La conservation des justificatifs est primordiale.

Il est également essentiel de tenir une comptabilité rigoureuse de vos recettes et de vos dépenses . Vous pouvez utiliser un tableur, un logiciel de comptabilité, ou faire appel à un expert-comptable pour vous accompagner dans cette tâche. Une bonne tenue de comptabilité vous permettra de suivre de près vos revenus et vos dépenses , de calculer votre bénéfice imposable , et de préparer votre déclaration fiscale en toute sérénité.

Explorer les options de déduction spécifiques

Il existe plusieurs options de déduction spécifiques qui peuvent vous permettre de réduire votre impôt sur le revenu . Voici quelques exemples concrets :

  • Adhésion à un CGA (Centre de Gestion Agréé) : L’adhésion à un CGA vous permet d’éviter la majoration de 25% de votre bénéfice imposable si vous relevez du régime Réel Simplifié . Les CGA sont des organismes agréés par l’administration fiscale qui ont pour mission d’aider les entreprises à gérer leur comptabilité et à respecter leurs obligations fiscales.
  • Investissement locatif via des dispositifs spécifiques : Il existe des dispositifs fiscaux qui encouragent l’investissement locatif, comme le dispositif Pinel ou le dispositif Denormandie. Ces dispositifs peuvent vous permettre de bénéficier d’une réduction d’impôt si vous investissez dans un bien immobilier locatif et que vous respectez certaines conditions spécifiques.

Si vous choisissez d’adhérer à un CGA , vous bénéficierez de plusieurs avantages significatifs. Tout d’abord, vous éviterez la majoration de 25% de votre bénéfice imposable , ce qui se traduira par une réduction de votre impôt sur le revenu . De plus, vous profiterez d’un accompagnement personnalisé de la part des experts du CGA , qui vous aideront à gérer votre comptabilité et à respecter scrupuleusement vos obligations fiscales.

Quand faire appel à un expert-comptable ?

Recourir aux services d’un expert-comptable peut s’avérer judicieux dans certaines situations spécifiques, notamment si vous percevez des revenus importants, si vous relevez du régime Réel Simplifié , ou si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de votre comptabilité et la préparation de votre déclaration fiscale .

Un expert-comptable pourra vous accompagner dans le choix du régime fiscal le plus adapté à votre situation, vous aider à calculer votre bénéfice imposable , à préparer votre déclaration fiscale , à optimiser votre fiscalité, et à vous défendre en cas de contrôle fiscal. Il est crucial de choisir un expert-comptable spécialisé dans la LMNP , car il connaîtra les spécificités de ce régime fiscal et pourra vous prodiguer des conseils pertinents. L’expertise d’un comptable est toujours précieuse.

Les nouveautés fiscales pour la LMNP (rester informé!)

La législation fiscale est en constante évolution, et il est primordial de se tenir informé des nouveautés fiscales qui concernent la LMNP . Les règles de déductibilité des charges , les taux d’ amortissement , les seuils de chiffre d’affaires , etc., sont susceptibles d’être modifiés d’une année à l’autre. Pour rester à jour, abonnez-vous aux alertes fiscales officielles.

Afin de vous tenir informé, vous pouvez consulter le site officiel des impôts, vous abonner à des newsletters spécialisées dans le domaine fiscal, suivre des formations dédiées à la fiscalité, ou solliciter les services d’un expert-comptable . Il est essentiel de rester informé pour éviter les erreurs et pour optimiser votre fiscalité. La veille fiscale est une nécessité.

Il est donc crucial de privilégier les sources d’information fiables, telles que les sites officiels de l’administration fiscale, les experts-comptables , ou les organismes spécialisés dans la LMNP . Évitez les informations non vérifiées ou les conseils prodigués par des personnes non qualifiées. Préférez les sources d’informations officielles et vérifiées.

En conclusion, la déclaration de vos revenus LMNP peut sembler complexe, mais avec ce guide et une préparation adéquate, vous pouvez accomplir cette tâche en toute sérénité. N’oubliez pas de consulter les sources officielles, de conserver précieusement vos justificatifs, et de solliciter de l’aide si nécessaire. La déclaration LMNP est à votre portée.

N’hésitez pas à partager cet article avec vos proches propriétaires LMNP ! Vos commentaires sont les bienvenus !

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